Ce document complète la documentation de référence des modules
Le serveur HTTP Apache offre tout un ensemble de fonctionnalités de mise en cache qui ont été conçues pour améliorer les performances du serveur de différentes manières.
Pour tirer parti efficacement de ce document, les bases de HTTP doivent vous être familières, et vous devez avoir lu les sections Mise en correspondance des URLs avec le système de fichiers et Négociation sur le contenu du guide de l'utilisateur.
Le module
A la différence d'un cache simple clé/valeur à deux états où le contenu est supprimé lorsqu'il est périmé, un cache HTTP comporte un mécanisme permettant de conserver temporairement un contenu périmé, de demander au serveur original si ce contenu périmé a été modifié, et dans le cas contraire de le rendre à nouveau valide.
Une entrée d'un cache HTTP peut se présenter sous un de ces trois états :
Si le contenu est trop ancien (plus vieux que sa durée de fraîcheur), il est considéré comme périmé. Un cache HTTP doit contacter le serveur original pour vérifier si le contenu, même s'il est périmé, est encore à jour avant de le servir au client. Soit le serveur original va répondre en envoyant un contenu de remplacement si le contenu périmé n'est plus à jour, soit dans le cas idéal il renverra un code pour signaler au cache que le contenu est encore à jour, et qu'il est inutile de le générer ou de l'envoyer à nouveau. Le contenu repasse à l'état "frais" et le cycle continue.
Le protocole HTTP permet au cache de servir des données
périmées dans certaines circonstances, comme lorsqu'une
tentative de rafraîchir une entrée depuis un serveur original
se solde par un échec avec un code d'erreur 5xx, ou lorsqu'une
autre requête est déjà en train d'essayer de rafraîchir la même
entrée. Dans ces cas, un en-tête Warning
est ajouté
à la réponse.
Le fonctionnement détaillé d'un cache HTTP est décrit dans la Section 13 de la RFC2616.
Le module
Cette phase se déroule très tôt au cours du traitement de la requête, juste après l'interprétation de cette dernière. Si le contenu se trouve dans le cache, il est servi immédiatement et pratiquement tout le reste du traitement de la requête est court-circuité.
Dans ce scénario, le cache se comporte comme s'il avait été "boulonné" à l'entrée du serveur.
Ce mode possède les meilleures performances car la majorité des traitements au niveau du serveur sont court-circuités. Cependant, il court-circuite aussi les phases d'authentification et d'autorisation du traitement au niveau du serveur, et il doit donc être utilisé avec prudence lorsque que ces phases sont importantes.
Les requêtes comportant un en-tête "Authorization"
(comme par exemple l'authentification HTTP basique) ne
peuvent être ni mises en cache, ni servies depuis ce
dernier lorsque
Cette phase se déroule très tard au cours du traitement de la requête, en fait après toutes les phases de ce traitement.
Dans ce scénario, le cache se comporte comme s'il avait été "boulonné" à la sortie du serveur.
Ce mode offre la plus grande souplesse, car il permet de faire intervenir la mise en cache en un point précisément spécifié de la chaîne de filtrage, et le contenu issu du cache peut être filtré ou personnalisé avant d'être servi au client.
Si l'URL ne se trouve pas dans le cache,
Si le contenu trouvé dans le cache est périmé, le module
Lorsqu'un serveur virtuel est connu sous la forme d'un des
nombreux alias du serveur, la définition de la directive
On
peut augmenter de manière significative le nombre
de correspondances positives dans le cache. Ceci est du au fait
que la clé du cache contient le nom d'hôte du serveur virtuel.
Avec On
,
les hôtes virtuels possédant plusieurs noms de serveur ou alias ne
généreront pas d'entités de cache différentes, et le contenu sera mis en
cache en faisant référence au nom d'hôte canonique.
Un contenu bien formé destiné à être mis en cache doit déclarer
explicitement une durée de fraîcheur via les champs
max-age
ou s-maxage
de l'en-tête
Cache-Control
, ou en incluant un en-tête
Expires
.
De plus, un client peut passer outre la durée de fraîcheur
définie pour le serveur original en ajoutant son propre en-tête
Cache-Control
à la requête. Dans ce cas, c'est la
durée de fraîcheur la plus basse entre la requête et la réponse
qui l'emporte.
Lorsque cette durée de fraîcheur est absente de la requête ou
de la réponse, une durée de fraîcheur par défaut s'applique. La
durée de fraîcheur par défaut des entrées du cache est d'une heure
; elle peut cependant être facilement modifiée à l'aide de
la directive
Si une réponse ne contient pas d'en-tête Expires
mais
inclut un en-tête Last-Modified
,
Pour les contenus locaux, ou les contenus distants qui ne
spécifient pas leur propre en-tête Expires
,
max-age
et
Expires
.
On peut aussi contrôler la durée de fraîcheur maximale en utilisant
la directive
Lorsqu'un contenu du cache est périmé, httpd modifie la requête pour en faire une requête conditionnelle
Lorsque la réponse originale du cache contient un en-tête
ETag
, If-None-Match
à la requête envoyée au serveur
d'origine. Lorsque la réponse originale du cache contient un en-tête
Last-Modified
, If-Modified-Since
à la requête envoyée au serveur
d'origine. Dans ces deux cas, la requête devient une requête
conditionnelle.
Lorsqu'un serveur d'origine reçoit une requête conditionnelle, il vérifie si le paramètre Etag ou Last-Modified a été modifié en fonction des paramètres de la requête. Si ce n'est pas le cas, il répondra avec le message lapidaire "304 Not Modified". Ceci informe le cache que le contenu est périmé mais encore à jour, et peut être utilisé tel quel pour les prochaines requêtes jusqu'à ce qu'il atteigne à nouveau sa date de péremption.
Si le contenu a été modifié, il est servi comme s'il s'agissait d'une requête normale et non conditionnelle.
Les requêtes conditionnelles offrent deux avantages. D'une part, il est facile de déterminer si le contenu du serveur d'origine correspond à celui situé dans le cache, et ainsi d'économiser la consommation de ressources nécessaire au transfert du contenu dans son ensemble.
D'autre part, un serveur d'origine bien conçu sera configuré de
telle manière que les requêtes conditionnelles nécessitent pour
leur production bien moins de ressources qu'une réponse complète.
Dans le cas des fichiers statiques, il suffit en général d'un
appel système de type stat()
ou similaire pour
déterminer si la taille ou la date de modification du fichier a
été modifiée. Ainsi, même un contenu local pourra être servi plus
rapidement depuis le cache s'il n'a pas été modifié.
Il serait souhaitable que tous les serveurs d'origine supportent les requêtes conditionnelles, car dans le cas contraire, ils répondent comme s'il s'agissait d'une requête normale, et le cache répond comme si le contenu avait été modifié et enregistre ce dernier. Le cache se comporte alors comme un simple cache à deux état, où le contenu est servi s'il est à jour, ou supprimé dans le cas contraire.
La liste complète des conditions nécessaires pour qu'une réponse puisse être enregistrée dans un cache HTTP est fournie dans la section 13.4 Response Cacheability de la RFC2616, et peut se résumer ainsi :
Le client qui crée la requête ou le serveur d'origine qui
génère la réponse doit être à même de déterminer si le contenu
doit pouvoir être mis en cache ou non en définissant correctement
l'en-tête Cache-Control
, et
Les contenus qui varient au cours du temps, ou en fonction de
particularités de la requête non prises en compte par la
négociation HTTP ne doivent pas être mis en cache. Ce type de
contenu doit se déclarer lui-même "à ne pas mettre en cache" via
l'en-tête Cache-Control
.
Si le contenu change souvent, suite par exemple à une durée de fraîcheur de l'ordre de la minute ou de la seconde, il peut tout de même être mis en cache, mais il est alors fortement souhaitable que le serveur d'origine supporte correctement les requêtes conditionnelles afin que des réponses complètes ne soient pas systématiquement générées.
Un contenu qui varie en fonction d'en-têtes de requête fournis
par le client peut être mis en cache, sous réserve d'une
utilisation appropriée de l'en-tête de réponse Vary
.
Lorsque le serveur d'origine est configuré pour servir des contenus différents en fonction de la valeur de certains en-têtes de la requête, par exemple pour servir une ressource en plusieurs langages à partir d'une seule URL, le mécanisme de mise en cache d'HTTP permet de mettre en cache plusieurs variantes de la même page à partir d'une seule URL.
Pour y parvenir, le serveur d'origine ajoute un en-tête
Vary
pour indiquer quels en-têtes doivent être pris
en compte par un cache pour déterminer si deux variantes sont
différentes l'une de l'autre.
Si par exemple, une réponse est reçue avec l'en-tête Vary suivant,
Plusieurs variantes d'un contenu peuvent être mises en cache
simultanément ; Vary
et les valeurs correspondantes des en-têtes de
la requête spécifiés dans ce dernier pour
déterminer quelle variante doit être servie au client.
Le module
En général, le module se configure comme suit :
Il est important de savoir que, les fichiers mis en cache étant stockés localement, la mise en cache par l'intermédiaire du système d'exploitation sera en général aussi appliquée à leurs accès. Si bien que même si les fichiers sont stockés sur disque, s'il font l'objet d'accès fréquents, il est probable que le système d'exploitation s'appliquera à ce qu'ils soient servis à partir de la mémoire.
Pour stocker des entités dans le cache,
le module
Chaque position de l'empreinte peut contenir un caractère
choisi parmi 64 caractères différents, il y a donc
64^22 possibilités pour une empreinte. Par exemple, une URL peut posséder
l'empreinte xyTGxSMO2b68mBCykqkp1w
. Cette empreinte est
utilisée pour préfixer les noms de fichiers spécifiques à cette URL à
l'intérieur du cache; cependant, elle est tout d'abord placée dans les
répertoires du cache selon les directives
La directive
/var/cache/apache/x/y/TGxSMO2b68mBCykqkp1w
.
Cette technique a pour but principal de réduire le nombre de
sous-répertoires ou de fichiers contenus dans un répertoire particulier,
car le fonctionnement de la plupart des systèmes de fichiers est ralenti
quand ce nombre augmente. Avec la valeur "1" pour la directive
Le paramétrage de la directive
Chaque URL nécessite au moins deux fichiers dans le cache. Ce sont en général un fichier ".header", qui contient des meta-informations à propos de l'URL, comme la date de son arrivée à expiration, et un fichier ".data" qui est la copie exacte du contenu à servir.
Dans le cas d'un contenu négocié via l'en-tête "Vary", un répertoire ".vary" sera créé pour l'URL en question. Ce répertoire contiendra de multiples fichiers ".data" correspondant aux différents contenus négociés.
Le module
Par contre l'utilitaire htcacheclean fourni avec httpd vous permet de nettoyer le cache périodiquement. Déterminer la fréquence à laquelle lancer htcacheclean et la taille souhaitée pour le cache est une tâche relativement complexe et il vous faudra de nombreux essais et erreurs pour arriver à sélectionner des valeurs optimales.
htcacheclean opère selon deux modes. Il peut s'exécuter comme démon résident, ou être lancé périodiquement par cron. htcacheclean peut mettre une heure ou plus pour traiter de très grands caches (plusieurs dizaines de Gigaoctets) et si vous l'exécutez à partir de cron, il vous est conseillé de déterminer la durée typique d'un traitement, afin d'éviter d'exécuter plusieurs instances à la fois.
Il est aussi conseillé d'attribuer un niveau de priorité "nice" approprié à htcacheclean de façon à ce qu'il n'effectue pas trop d'accès disque pendant le fonctionnement du serveur.
Figure 1: Croissance
typique du cache / séquence de nettoyage.
Comme
Le serveur HTTP Apache fournit un cache d'objets partagés de bas niveau pour la mise en cache d'informations comme les sessions SSL ou les données d'authentification dans l'interface socache.
Pour chaque implémentation un module supplémentaire est fourni qui offre les services d'arrière-plan suivants :
Le module
Le module socache
pour fournir un cache de session et un cache
de base.
Sur les plateformes où le système de fichiers peut être lent, ou lorsque les descripteurs de fichiers sont gourmands en ressources, il est possible de précharger des fichiers en mémoire au démarrage du serveur.
Sur les systèmes où l'ouverture des fichiers est lente, il est possible d'ouvrir le fichier au démarrage du serveur et de mettre en cache le descripteur de fichier. Ces options peuvent vous aider sur les systèmes où l'accès aux fichiers statiques est lent.
Le processus d'ouverture d'un fichier peut être en soi une source de ralentissement, en particulier sur les systèmes de fichiers sur le réseau. httpd permet d'éviter ce ralentissement en maintenant un cache des descripteurs de fichiers ouverts pour les fichiers souvent servis. Actuellement, httpd fournit une seule implémentation de mise en cache des descripteurs de fichiers.
La forme la plus basique de mise en cache que propose httpd
est la mise en cache des descripteurs de fichiers fournie par le
module
La directive
Si vous désirez mettre en cache un grand nombre de fichiers de cette manière, vous devez vous assurer que le nombre maximal de fichiers ouverts pour votre système d'exploitation est défini à une valeur suffisante.
Bien que l'utilisation de la directive
Si le fichier est supprimé pendant l'exécution du serveur, ce dernier conservera le descripteur de fichier ouvert associé et servira le fichier dans l'état où il se trouvait au moment du démarrage du serveur. Cela signifie aussi que même si le fichier a été supprimé, et n'apparaît donc plus dans le système de fichiers, l'espace disque libéré ne sera disponible qu'une fois le serveur httpd arrêté et donc le descripteur de fichier fermé.
Servir un contenu directement depuis la mémoire système est universellement reconnu comme la méthode la plus rapide. Lire des fichiers depuis un contrôleur de disque ou pire, depuis un réseau distant est plus lent de plusieurs ordres de grandeur. Les contrôleurs de disque réalisent en général des opérations mécaniques, et l'accès au réseau est limité par la bande passante dont vous disposez. Par contre, les temps d'accès à la mémoire sont de l'ordre de la nano-seconde.
Cependant la mémoire système n'est pas bon marché; à capacité égale, c'est de loin le type de stockage le plus coûteux et il est important de s'assurer qu'elle est utilisée efficacement. Le fait de mettre en cache des fichiers en mémoire diminue d'autant la quantité de mémoire système disponible. Comme nous le verrons plus loin, ce n'est pas un problème en soi dans le cas de la mise en cache par l'intermédiaire du système d'exploitation, mais si l'on utilise la mise en cache en mémoire propre à httpd, il faut prendre garde à ne pas allouer trop de mémoire au cache. Sinon le système sera contraint d'utiliser le swap, ce qui dégradera sensiblement les performances.
Dans la plupart des systèmes d'exploitation modernes, c'est le noyau qui gère directement la mise en cache en mémoire des données relatives aux fichiers. C'est une fonctionnalité puissante, et les systèmes d'exploitation s'en acquittent fort bien pour la plus grande partie. Considérons par exemple, dans le cas de Linux, la différence entre le temps nécessaire à la première lecture d'un fichier et le temps nécessaire à sa deuxième lecture;
colm@coroebus:~$ time cat testfile > /dev/null real 0m0.065s user 0m0.000s sys 0m0.001s colm@coroebus:~$ time cat testfile > /dev/null real 0m0.003s user 0m0.003s sys 0m0.000s
Même pour ce petit fichier, il y a une grande différence entre les temps nécessaires pour lire le fichier. Ceci est du au fait que le noyau a mis en cache le contenu du fichier en mémoire.
Du fait de toujours pouvoir disposer de mémoire système, vous pouvez être assuré qu'il y aura de plus en plus de contenus de fichiers stockés dans ce cache. Ceci peut s'avérer une méthode de mise en cache en mémoire très efficace, et ne nécessite aucune configuration supplémentaire de httpd.
De plus, comme le système d'exploitation sait si des fichiers ont été supprimés ou modifiés, il peut effacer automatiquement des contenus de fichiers du cache lorsque cela s'avère nécessaire. Ceci constitue un gros avantage par rapport à la mise en cache en mémoire de httpd qui n'a aucune possibilité de savoir si un fichier a été modifié.
En dépit des performances et des avantages de la mise en cache automatique par le système d'exploitation, la mise en cache en mémoire peut être effectuée plus efficacement par httpd dans certaines circonstances.
La directive
Comme dans le cas de la directive
La directive
Utiliser
Comme le parcours de la hiérarchie d'un système de fichiers pour
examiner le contenu d'éventuels fichiers
.htaccess
serait une opération très coûteuse en ressources,
annulant partiellement de ce fait l'intérêt de la mise en cache
(accélérer le traitement des requêtes),
Si par exemple, votre configuration autorise l'accès à une ressource
en fonction de l'adresse IP, vous devez vous assurer que ce contenu n'est
pas mis en cache. Ceci est possible en utilisant la directive
Lorsque la directive Off
, toutes les phases du traitement de la requête
sont exécutées et le modèle de sécurité reste le même.
Etant donné que les requêtes des utilisateurs finaux peuvent être servies depuis le cache, ce dernier est une cible potentielle pour ceux qui veulent défigurer un contenu ou interférer avec lui. Il est important de garder à l'esprit que l'utilisateur sous lequel tourne httpd doit toujours avoir l'accès en écriture dans le cache. Ceci est en contraste total avec la recommandation usuelle d'interdire à l'utilisateur sous lequel tourne Apache l'accès en écriture à tout contenu.
Si l'utilisateur sous lequel tourne Apache est compromis,
par exemple à cause d'une
faille de sécurité dans un processus CGI, il est possible que le cache
fasse l'objet d'une attaque. Il est relativement aisé d'insérer ou de
modifier une entité dans le cache en utilisant le module
Cela représente un risque relativement élévé par rapport aux autres
types d'attaques qu'il est possible de mener sous l'utilisateur apache.
Si vous utilisez
Si vous utilisez httpd comme serveur mandataire avec mise en cache, vous vous exposez aussi à un éventuel "Empoisonnement du cache" (Cache poisoning). L'empoisonnement du cache est un terme général pour désigner les attaques au cours desquelles l'attaquant fait en sorte que le serveur mandataire renvoie à un contenu incorrect (et souvent indésirable) suite à en provenance du serveur d'arrière-plan.
Par exemple, si les serveur DNS qu'utilise votre système où tourne httpd sont vulnérables à l'empoisonnement du cache des DNS, un attaquant pourra contrôler vers où httpd se connecte lorsqu'il demande un contenu depuis le serveur d'origine. Un autre exemple est constitué par les attaques ainsi nommées "Dissimulation de requêtes HTTP" (HTTP request-smuggling).
Ce document n'est pas le bon endroit pour une discussion approfondie à propos de la Dissimulation de requêtes HTTP (utilisez plutôt votre moteur de recherche favori); il est cependant important de savoir qu'il est possible d'élaborer une série de requêtes, et d'exploiter une vulnérabilité d'un serveur web d'origine de telle façon que l'attaquant puisse contrôler entièrement le contenu renvoyé par le mandataire.
Le mécanisme utilisé via l'en-tête Vary permet de mettre en
cache simultanément plusieurs variantes d'une ressource avec la
même URL. Le cache sélectionne la variante correcte à envoyer au
client en fonction des valeurs d'en-tête fournies par ce dernier.
Ce mécanisme peut devenir un problème lorsqu'on tente d'appliquer
le mécanisme des variantes à un en-tête connu pour pouvoir
posséder un grand nombre de valeurs
possibles en utilisation normal, comme par exemple l'en-tête
User-Agent
. En fonction de la popularité du site web,
des milliers ou même des millions d'entrées de cache dupliquées
peuvent être créées pour la même URL, submergeant les autres
entrées du cache.
Dans d'autres cas, il peut être nécessaire de modifier l'URL
d'une ressource particulière à chaque requête, en général en lui
ajoutant une chaîne "cachebuster". Si ce contenu est déclaré comme
pouvant être mis en cache par un serveur avec une durée de
fraîcheur significative, ces entrées peuvent submerger les entrées
légitimes du cache. Alors que